La chiromancie trouve ses racines dans l'Antiquité, où elle était pratiquée par de nombreuses civilisations. Les premières traces de cette pratique remontent à l'Inde ancienne, il y a plus de 5 000 ans. Les sages de l'époque utilisaient la lecture de la paume comme un moyen de comprendre la destinée humaine, croyant que les mains révélaient des aspects cachés de l'âme et du futur.
En Chine, la chiromancie faisait partie de la médecine traditionnelle, où elle était utilisée pour diagnostiquer des maladies en fonction des caractéristiques des lignes et des monticules de la main. Les Chinois croyaient que la main était un microcosme du corps humain, reflétant l'état des organes internes et de l'énergie vitale.
Les Grecs anciens, influencés par les cultures orientales, ont intégré la chiromancie dans leurs pratiques divinatoires. Aristote, le célèbre philosophe, aurait écrit un traité sur le sujet, suggérant que "les lignes de la main ne sont pas écrites sans raison, elles viennent de la divine influence du ciel". La chiromancie s'est ensuite propagée à travers l'Europe via les Gitans, qui ont joué un rôle clé dans la diffusion de cet art à travers le continent.